Après quoi cours-tu ?

Poème 19 Asteriaplume

Et puis un jour tu t’es mis.e à courir,
Pour oublier, ne plus souffrir,
Tu t’es dit que tu n’étais pas assez,
Ou bien alors trop dans l’excès.

Tu t’es mis.e en guerre contre le temps,
Le poing fermé, le coeur vaillant,
Obéissant à ce besoin d’agir,
Décidé.e à ne plus subir.

Sommeil, méditation, nutrition,
Je crois que tout y est passé,
Livres, formations, musculation,
Tu n’en avais jamais assez.

Petit à petit tempête a passé,
Les vagues se sont espacées,
Tes yeux ont recommencé à briller,
Ton cœur s’est remis à danser.

Mais ce que l’histoire ne raconte pas,
Ce que les autres ne voient pas,
C’est la course qui ne s’arrête pas,
C’est le vide qui ne disparaît pas.

À force de courir après le temps on se retrouve parfois à courir sans ne plus trop vraiment savoir pourquoi. Courir pour fuir le vide dans son cœur, ou courir pour atteindre ses rêves, la frontière est mince et bien souvent brouillée. Comment fait-on déjà… pour ralentir ?

Merci d’avoir lu ✨
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