Le soleil est là il nous assaille,
La nuit m’échappe et je défaille,
Les heures s’enchaînent alourdies,
Mes mots vacillent engourdis.
Les journées passent sans espace,
Les pensées fusent et s’accusent,
L’envie persiste dans la masse,
Aussi tenace que confuse.
Je la sens battre dans mes veines,
À la recherche d’oxygène,
Et quand le monde ralentit,
Elle ne s’accorde aucun répit.
L’été peut être fatal à qui ne sait l’apprivoiser. La luminosité accrue, la chaleur, les courtes nuits… L’été est vivant et festif, mais il alourdit les esprits. Et pour ceux qui ne ralentissent jamais, c’est la surchauffe assurée.
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